Données

Les données de localisation permettent d'obtenir des informations détaillées sur notre vie privée : où nous vivons et travaillons, comment nous passons notre temps libre et ce qui est important pour nous, explique Nina Wiedemann. Cela représente un risque considérable pour la sécurité, même si nous n'avons rien à cacher.

Une équipe de l'EPFL a développé 4M, un cadre d’entrainement de nouvelle génération pour l’IA. En libre accès, il permet de mettre au point des modèles de fondation multimodaux polyvalents et évolutifs, qui vont bien au-delà du langage.

Des géophysiciennes et géophysiciens de l'ETH Zurich utilisent des modèles du manteau inférieur pour identifier les zones où les ondes sismiques se comportent différemment de ce que l'on supposait auparavant. Cela indique la présence de zones de roches plus froides ou dont la composition est différente de celle des roches environnantes. Cette découverte remet en question notre compréhension actuelle de la tectonique des plaques de la Terre et constitue pour les scientifiques un mystère majeur.

Les satellites d'observation de la Terre fournissent des données pour une multitude d'applications - du suivi du changement climatique à la documentation des crimes de guerre, en passant par la planification des secours en cas de catastrophe et l'évaluation de l'épaisseur de la neige. Les chercheurs et chercheuses de l'ETH Zurich en sont également de grands bénéficiaires.

Prêter des traits humains aux machines n’est pas une nouveauté, mais avec l’essor des intelligences artificielles génératives, l’anthropomorphisme prend une nouvelle dimension. Cette tendance soulève des enjeux philosophiques et éthiques cruciaux, tout en redéfinissant notre rapport aux technologies.