PSI

Thomas J. Schmidt est spécialiste des énergies renouvelables et chef de la division de recherche Energie et Environnement, alors qu’Andreas Pautz est expert en énergie nucléaire et chef de la division de recherche Energie nucléaire et Sûreté. Ces deux experts estiment que le débat sur l’énergie aurait besoin de plus de faits et de moins d’intuitions. Dans cet entretien, ils expliquent quelles sont les tâches que la recherche scientifique doit accomplir dans le cadre de la Stratégie énergétique 2050, et pourquoi les experts en énergie nucléaire et les spécialistes des énergies renouvelables devraient collaborer étroitement.

Peut-on voir les bruits? Non, bien sûr. Néanmoins, cette galerie tente l’impossible et jette un pont optique vers l’environnement sonore que l’oreille perçoit au PSI.

Sous l’égide de chercheurs de l’Université de Sheffield, des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer PSI ont développé une nouvelle simulation des débris radioactifs les plus dangereux de la centrale nucléaire de Fukushima. Leur étude pourrait faire énormément avancer les travaux de déblaiements. Ils publient aujourd’hui leurs résultats dans Nature Materials Degradation.

Le PSI participe au développement d’un test respiratoire, grâce auquel il devrait être possible de diagnostiquer l’asthme. Une interview avec Imad El Haddad.

Des scientifiques de l’Institut Paul Scherrer PSI et de l’Université de Bâle ont mis au point un test rapide Covid-19. Son principe de fonctionnement inédit promet des informations fiables et quantifiables sur la maladie Covid-19 d’un patient et son évolution, mais aussi sur d’autres maladies et variants possibles du Covid. Il devra toutefois être encore testé et optimisé avant de pouvoir être utilisé. Les scientifiques rapportent leur développement dans la revue spécialisée ACS Applied Nanomaterials.

Des scientifiques du PSI ont mis en lumière la structure d’un élément important dans l’œil. Il s’agit d’une protéine dans les cellules en bâtonnets de la rétine qui nous permettent de voir dans la pénombre. En tant que canal ionique dans la cellule membranaire, la protéine permet de transmettre le signal visuel de l’œil au cerveau. Les personnes chez qui la molécule ne fonctionne pas correctement en raison d’une maladie héréditaire deviennent aveugles. Les scientifiques ont déchiffré la structure en trois dimensions de la protéine et ont ainsi contribué à ouvrir la voie à un futur traitement. L’étude paraît dans «Nature Structural & Molecular Biology».