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Le prix de l'invention la plus prometteuse de l'année écoulée est décerné à Marie Amélie Perrin et Victor Mougel. Il et elle ont mis au point une méthode qui permet de récupérer efficacement les terres rares dans les déchets électriques.

Les espaces verts autour des bâtiments de l’Eawag à Dübendorf, conçus dans un esprit proche de la nature, ne favorisent pas seulement la biodiversité, mais offrent également au personnel et aux visiteurs un environnement agréable. La Fondation Nature & Économie vient de décerner à l’Eawag un certificat qui récompense l’aménagement naturel des sites d’entreprises. 

Depuis les années 1980, on sait qu'un mystérieux contaminant se forme dans l'eau potable chloraminée, mais ce n'est que maintenant qu'une équipe de recherche américano-suisse a pu identifier le produit inconnu dans les réseaux d'eau potable des États-Unis.

Quatre femmes et quatre hommes ont déposé avec succès des demandes de Starting Grants auprès du Fonds national suisse de la recherche scientifique par l'intermédiaire de l'ETH Zurich.

L’aéroradiométrie permet de détecter la radioactivité au sol depuis les airs. La Centrale nationale d’alarme (CENAL) effectue, chaque année, des vols de mesure avec le soutien du PSI. Objectif: déterminer la situation radiologique en Suisse.

Grâce à son nouveau supercalculateur Kuma, qui se place 23ème au classement Green500, l'EPFL intensifie son engagement en faveur d'une recherche de pointe à faible empreinte écologique, renforçant la place de la Suisse sur la carte mondiale de l’informatique durable.

Des robots volants conçus pour inspecter et réparer les façades de bâtiments, interagir avec les écosystèmes naturels et surveiller le climat ainsi que la biodiversité sont actuellement développés et testés au DroneHub du NEST de l’Empa. Cette infrastructure de pointe se consacre à la conception de robots autonomes capables d’évoluer en synergie avec les environnements naturels et construits.

Le cube coloré existe depuis 50 ans. Son inventeur, Ernő Rubik, a fêté cette année son 80^e anniversaire. À l'invitation du département de mathématiques de l'ETH Zurich, il a passé du temps à Zurich pour discuter de la fascination du Rubik's Cube avec des chercheuses et chercheurs, des étudiants et des étudiantes et des enfants.

Des chercheuses et chercheurs de l'ETH Zurich ont découvert un mécanisme à l'origine de l'effet yo-yo : les cellules adipeuses ont une mémoire basée sur l'épigénétique.

Le concours XPRIZE Rainforest a récompensé l'équipe dirigée par l'ETH Zurich pour le développement et le déploiement de nouvelles technologies autonomes qui permettent d'obtenir des informations en temps quasi réel sur la biodiversité.

Des scientifiques de l’EPFL ont perfectionné leur modèle NeuroMechFly, capable de simuler les déplacements de drosophiles dans le monde réel. Grâce à l’intégration de la vue et de l’odorat, cet outil aide à comprendre les interactions entre le cerveau et le corps, ouvrant la voie à davantage de synergies entre neuro-ingénierie, robotique et IA.

Des robots avec un sens du toucher et qui perçoivent les différences de température ? Un matériau inattendu rend cela possible. Au laboratoire de céramique haute performance de l'Empa, les chercheurs développent des matériaux de détection souples et intelligents à base de particules de céramique.

Des chercheuses et chercheurs de l'ETH Zurich utilisent l'intelligence artificielle pour analyser plus efficacement le comportement des souris de laboratoire et réduire le nombre d'animaux dans les expériences.

Les maisons intelligentes sont censées faciliter la vie, mais la connexion aux différents appareils reste souvent une tâche fastidieuse. Des chercheurs et chercheuses de l'ETH Zurich ont étudié comment les habitudes quotidiennes pourraient être utilisées pour une authentification sûre et conviviale, sans avoir recours à des mots de passe encombrants.

Un site de dépôt final pour les déchets nucléaire doit être sûr, même si, dans un avenir lointain, les glaciers des Alpes devaient à nouveau avancer jusqu’au Plateau suisse. Pour cette raison, la Nagra a fait étudier des sédiments déposés dans les profondeurs d’anciens lacs glaciaires: ces couches sédimentaires ont environ 600’000 ans et sont donc bien plus anciennes que la dernière période glaciaire, survenue il y a environ 24’000 ans. Et bonne nouvelle pour la Nagra: il semble que depuis lors, les couches de roche sous-jacentes n’ont jamais été érodées par la glace.